Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…

25 novembre 2005

Ne quittez pas, nous recherchons votre correspondant…

Posté dans : Diptérosodomie, par Dave A. à 2:27

Encore un jour de plus et je retrouvais même plus la serrure du blog sous les toiles d’araignées…

Je sais que c’est pas très gentil, ni très professionnel, mais après tout je vous le demande mes très chers frères: pourquoi bloguer, sinon pour évacuer l’excès de frustration sexuelle de son quotidien?

Or en ce moment, ça va: je sublime très bien autrement. Et même si cela me peine de l’avouer, mes loisirs actuels et le peu de temps libre qu’ils me laissent, aident énormément à mitiger la peine indicible que je ressens à la pensée de mon lectorat orphelin. Mes nuits sont bien trop occupées en débauches diverses et variées, éthyliques ou érotiques, pour avoir du sommeil à perdre à ce sujet…

Ça, et la préparation de mon déménagement vers un pays exotique et lointain dans moins de deux semaines.

Pour l’instant, je passe moins de temps à préparer des cartons qu’à justifier de mon déménagement auprès de mon entourage. Ils sont inquiets et après tout: comment les en blâmer, puisque moi aussi…

Quitter un pays est toujours chose difficile, alors si en plus il s’agit d’aller s’expatrier aux antipodes…

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4 novembre 2005

Il faudrait pas vieillir… (Surtout les autres)

Posté dans : En Passant, par Dave A. à 2:50
[audio:La_llor.mp3]

La dernière pensée d’Arthur au moment de mourir fut consacrée au visage d’Odile. Dans le noir brouillard qui tombait sur lui il aperçut cet oiseau fabuleux dont on parle dans les légendes indiennes et qui parait-il vient au monde sans pattes de sorte qu’il ne se pose jamais. Il dort dans les grands vents, plus haut que l’œil peut voir et on ne le voit jamais, vraiment jamais, sauf quand il meurt et il a des ailes transparentes plus longues que celle d’un aigle et quand elles sont refermées l’oiseau tiendrait dans le creux d’une main.

Vous rendez vous compte que…

… le type qui a écrit ça: c’est le même que celui qui a passé ses vingt dernières années à emmerder les carpes du lac Léman avec d’interminables ruminations sur la difficulté de devenir un vieux con, agrémentées de suffisamment de poncifs nombrilistes sénilisants pour remplir une demi-douzaine de hors-séries des Cahiers

Tout le monde n’a pas la chance de compter Mark David Chapman parmi ses fans.

et ignotas animum dimittit in artes