Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…

13 juin 2008

Pluie des Prunes

Posté dans : Caution Intellectuelle à 2 Yens, En Passant, par Dave A. à 4:29

Quam juvat immites ventos audire cubantem
Et dominam tenero continuisse sinu
Tibullus

8 février 2007

Ma table de chevet…

Posté dans : Caution Intellectuelle à 2 Yens, En Passant, par Dave A. à 2:11

Nous pressions le pas pour rentrer. Mais l’orage gagnait sur nous; il semblait nous poursuivre; nous nous sentions visés, oui, menacés directement. Alors, selon notre coutume, repassant ensemble notre conduite, l’un l’autre nous nous interrogions, tâchant de reconnaître à qui le terrifiant Zeus en avait. Puis, comme nous ne parvenions pas à nous découvrir de gros péchés récents, Suzanne s’écriait :

– C’est pour les bonnes!

Aussitôt, nous piquions de l’avant, au galop, abandonnant ces pécheresses au feu du ciel.

André Gide, Si le grain ne meurt

Supporting her weight with my left arm, I used my right hand to caress her soft straight hair. And I waited. In that position, I waited for Naoko to stop crying. And I went on waiting. But Naoko’s crying never stopped.

I slept with Naoko that night. Was it the right thing to do? That I cannot tell. Even now, almost twenty years later, I can’t be sure. I guess I’ll never know. But at the time, it was all I could do.

[…]

Her arms tightened around me at the end, when at last she broke her silence. Her cry was the saddest sound of orgasm I had ever heard.

Haruki Murakami, Norwegian Woods (ノルウェイの森)

(more…)

et ignotas animum dimittit in artes