Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…

16 avril 2006

Je est un autre… Et il n’écrit pas sur ce blog…

Posté dans : Plomberie Littéraire, par Dave A. à 4:13

En des temps pas si récents, d’éminents digerati m’ont fait l’insigne honneur de me convier à répondre à des variations de l’indémodable questionnaire proustien (rebaptisé « mème », pour la génération Star Trek, qui n’est pas trop regardante sur la sémantique). L’impardonnable retard faussement nonchalant de la présente réponse en rend d’autant plus pénible la teneur : Il m’est hélas impossible d’obtempérer à ces forts sympathiques requêtes…

Il serait facile d’y voir la marque d’un snobisme déplacé envers une forme d’interaction qui, si elle manque certes de subtilité, n’en est pas moins un merveilleux moyen d’encourager l’exhibitionnisme introspectif à vocation sociale (aussi appelé « blogging » par certains). Suspicion sustentée par mes précédents travaux scientifiques établissant une corrélation claire entre le nombre de « mèmes » circulant sur l’Internet à un instant donné et le taux de mortalité en bas-âge dans les populations félines domestiques. Or, comme la bestiole me servant présentement de repose-poignet ronronnant pourra en témoigner : j’aime les chats, a fortiori les chatons, et pas seulement avec de la sauce béarnaise, bien trop relevée d’ailleurs pour permettre d’apprécier la chair tendre et délicate de cet animal.

En réalité, si j’ai pris la décision de ne pas répondre ici à ce type de questionnaire dont l’attention me touche sincèrement, c’est avant tout car il ne s’agit pas de ce genre de blog. D’abord : les règles d’écriture de ces pages ne me semblent pas compatible avec la candeur et la spontanéité qui donnent leur intérêt à ces chaînes. Ensuite: pour des motifs de redondance carnetière déjà exposés par le passé, je préfère cantonner l’ensemble de mes rapports sur les habitudes alimentaires du chat et les préférences en matière de sous-vêtements féminin du maître, à la version anglo-saxonne de mes écrits. Ce qui m’évite en outre d’avoir à chercher une traduction satisfaisante de « catholic schoolgirl uniform« .

Du reste, mon avocat tient à profiter de cette occasion pour rappeler que toute ressemblance en ces pages avec des personnes ou drogues illicites existant ou ayant pu exister serait absolument fortuite, et, en cas de rapprochement abusif, sujet à poursuite au pénal…

Sauf si vous possédez des enregistrements vidéos : auquel cas prière de nous contacter directement par email pour arrangement discret à l’amiable.

4 Comments »

  1. Pour « catholic schoolgirl uniform » j’ai « panoplie de la petite pute ».
    Je sais: c’est pas tout à fait littéral mais c’est l’esprit…
    Sinon toujours impec.
    Merci
    Briscouille

    Comment par Briscard — 25 avril 2006 @ 2:46

  2. Ah non, il y a une différence subtile mais essentielle entre les deux.

    Seule une jeunesse passée à proximité des véritables Collèges pour Jeunes Filles Catholiques permet d’apprécier à sa juste valeur l’érotisme trouble qui se dégage de leur esthétique vestimentaire… de préférence des établissements anglo-saxons, moins dévoyés par les abjectes valeurs féminisante et laïque de sexualité décomplexée qui se sont insinués dans la société française moderne…

    Comment par dr Dave — 13 mai 2006 @ 7:40

  3. Ah mais si vous parlez socquettes c’est différent bien sûr!

    Comment par Briscard — 15 mai 2006 @ 12:25

  4. […] NB : bien entendu, seuls les esprits contrariants verront dans le présent sommaire, un procédé chafouin de troisième sous-sol (bref de bien bas étage), me permettant de répondre, sans avoir l’air de renier complètement mes beaux principes, à l’une de ces stupides chaînes littéro-blouguesque qui pullulent, même chez les gens de bonne compagnie. […]

    Ping par L’Automne à Paris » Au programme — 21 janvier 2007 @ 11:40

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et ignotas animum dimittit in artes