Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…

21 janvier 2007

Au programme

Posté dans : Nombrilisme, par Dave A. à 11:40

En anglais on appellerait ça des teasers.

Le teaser, c’est ce bout de film, bouquin, etc. qui vous donne envie d’en voir plus. Parfois même un parfum ou un bout de jambe qui donne envie d’en toucher plus. À ne pas confondre avec le string ficelle remonté au dessous de la nuque, qui donne plutôt envie de demander combien.

Des teasers donc, concernant les billets que je m’engage à poster d’ici la fin de l’année 2007 (à cinq billets par an, je prends pas de gros risques, mais c’est déjà ça). Certains sont déjà à moitié écrits, quelques autres à moitié non-écrits, et d’ici le 31 décembre prochain, tous seront publiés.

Alors, quelques thèmes à venir, sans ordre particulier :

  • La pension. J’ai été envoyé en pension dans les alpages à partir de l’âge de un-peu-petit, jusqu’à la quinzaine mûrissante. Étrangement, je n’en garde pas de souvenirs particulièrement traumatisants. Peu de temps après mon évasion réussie, j’emménageai seul dans un studio parisien.
  • Des souvenirs. Ingénieusement fabriqués à la main selon une recette ancestrale, j’en vendais sur le Pont des Arts, en compagnie de ma copine de l’époque, aux touristes américains que nos gueules de lycéens sous-nourris devaient apitoyer (en fait, on bouffait à l’oeil dans la moitié des rades du quartier).
  • L’hôpital. Quand j’étais petit, je voyais des gens en blouse blanche partout. Toujours de temps en temps. Mais ça va mieux, je me soigne.
  • Prague. Par de regrettables concours de circonstances. J’ai fini dans une prison Tchèque. Deux fois.
  • Permis. Bien qu’étant maintenant un grand garçon, a priori pas moins doué que la moyenne pour les trucs qui roulent. Je n’ai jamais eu le temps ou l’occasion de passer mon permis de conduire voiture. Mon bref passage à Los Angeles fut l’une des rares fois où cela m’a particulièrement compliqué la vie.

NB : bien entendu, seuls les esprits contrariants verront dans le présent sommaire, un procédé chafouin de troisième sous-sol (bref de bien bas étage), me permettant de répondre, sans avoir l’air de renier complètement mes beaux principes, à l’une de ces stupides chaînes littéro-blouguesque qui pullulent, même chez les gens de bonne compagnie.

De toute manière, tout ce qui précède n’est que fabrication éhontée, comme d’habitude.

9 Comments »

  1. Les esprits contrariants verront surtout une propension au meta billet, qui, si elle permet de belles incursions dans le monde magique de la prospective littéraire et de la promesse électorale (« Dans ce blog, on va parler de violence et de cul. » – 26 septembre 2005), met le lecteur dans un état de frustration en comparaison duquel la vie monacale d’un Chartreux passerait pour l’expression suprême de l’épanouissement sexuel le plus achevé.
    Mais je suppose que le lecteur à l’esprit contrariant n’a d’autre choix que de waiter et seeier en espérant que le bon Docteur daignera, de ci de là, de temps à autre, en toute désinvolture, lui accorder les faveurs de ses histoires hautes en couleurs (ahhh, la Californie!)ou lui faire découvrir des oeuvres majeures de la production intellectuelle de ces deux derniers millénaires (ahhhh, cette « Vie avec les Inférieurs » pour laquelle j’ai sollicité l’aide – et le temps – du Directeur International d’une grande institution française, par ailleurs bibliophile, afin qu’il m’indiquât l’origine de ce que j’ai toujours soupçonné être un faux splendide).
    Bon en un mot comme en cent, tu commences quand. C’est vrai quoi, merde.

    Comment par Briscard — 22 janvier 2007 @ 6:16

  2. Pas mieux !

    Comment par Amazone — 22 janvier 2007 @ 8:55

  3. Merde. En plus y’en a qui suivent.

    Ça se verra si je modifie subtilement les billets passés pour obscurcir le fait que toutes les promesses n’ont pas (encore) été scrupuleusement tenues ?

    Bon, vous allez bien voter après toutes ces années, hein, alors vous en êtes plus à ça près.

    Sinon, pour le bouquin, Briscard : je suis choqué que tu puisses me soupçonner d’une telle vulgaire supercherie. Il s’agit bien d’un livre tout à fait authentique et d’époque, qui orne la maigre bibliothèque que je me permets follement d’accumuler en ce moment, malgré la perspective de devoir tout bazarder à nouveau dés que je redéménage…
    En revanche, il y a un piège : la page photographiée n’est pas celle du titre, mais de l’une des deux sous-partie de ce passionnant ouvrage. Alors, sinon, ton pote bibliophile, il te l’a retrouvé ?

    Comment par dr Dave — 23 janvier 2007 @ 2:04

  4. Tu parles mon pote bibliophile il collectionne surtout les reliures et r’garde à peine les intérieurs! Il m’a juste filé l’contact de deux ou trois libraires qui font dans le rare et l’antique, mais j’ai eu la flemme de téléphoner… mais maintenant, du coup, tu ravives ma curiosité… j’vais voir à voir!

    Comment par Briscard — 24 janvier 2007 @ 6:32

  5. Bon, allez, je te le donne :

    Ça s’appelle Nos égaux et nos inférieurs, ou la vie chrétienne au milieu du monde, recueilli auprès de Son Altesse la Princesse Caroline de Sayn Wittgenstein par le sieur Etienne Laubarède. C’est plein de conseils utiles sur la manière appropriée de vivre en bonne compagnie (nos égaux, donc) et de traiter sa domesticité et le petit peuple en général.

    Une lecture essentielle pour l’homme moderne.

    Comment par dr Dave — 26 janvier 2007 @ 12:46

  6. Oh! Merci! Maintenant j’suis pas sûr que ça va m’aider beaucoup à le trouver, car le sieur Laubarède m’a l’air aussi connu que mon gardien d’immeuble, Mr Boussut… Mais je vais quand même mettre bibliorare.com sur le coup!

    Comment par Briscard — 26 janvier 2007 @ 4:36

  7. Oooaaah extraordifabuloso le titre du bouquin sus-chiné … Faut que je m’en trouve un exemplaire c’est du lourd ça.
    Fais gaffe les promesses genre électoral faut pas les coucher par écrit ça laisse des traces pas que dans les mémoires, il y aura du monde pour te tirer sur la queue de cheval « he ho ding dong et la pension alors ? et … et … « . ..Imprudent ! fol !

    Sinon bah j’ai pas non plus le permis.

    Marie

    Comment par Hémiprésente — 22 février 2007 @ 10:26

  8. […] Bon, il y a à peu près un an, j’ai fait une promesse stupide. […]

    Ping par L’Automne à Paris » Au programme, bis. — 1 janvier 2008 @ 2:02

  9. […] Comme je l’évoquai il y a quelque temps, un détail amusant de ma notice biographique (à paraître prochainement dés que j’aurais fini de convaincre Jean d’Ormesson de l’écrire) est que, en dépit d’origines me prédisposant pourtant peu à une vie de crime et de forfaitures, j’ai été jeté par deux fois en prison. Pas n’importe où non plus, puisqu’il s’agissait, en chaque occasion, des délicieuses geôles de la République Tchèque, qui figurent pourtant assez bas au classement international des destinations touristiques incontournables. […]

    Ping par L’Automne à Paris » Prisons Tchèques Pt. 1 — 2 janvier 2008 @ 3:22

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et ignotas animum dimittit in artes