Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…

27 octobre 2005

Nos Gentils Voisins

Posté dans : la Californie, par Dave A. à 7:14

Bonne nouvelle: non seulement la cellule de dégrisement de mon commissariat local est équipée du dernier cri en matière de technologies informatiques, mais en plus, la geôlière dort à poings fermés…

Reprenons donc…

Avant même que nous n’emménagions, Alexandra et moi, Ricardo avait tenu à être franc sur un sujet: quatre à cinq fois par an, il lui incombait d’organiser l’accueil d’un cercle élargi de ses relations pour une soirée à caractère thématique. Le thème en question reposant essentiellement sur l’application mutuelle de châtiments corporels à vocation érotique. Une sorte de club de lecture spécialisé dans certaines oeuvres fin du XVIIIè avec un intérêt particulier pour la mise en pratique.

Une soirée S&M, et pas n’importe laquelle, puisque, l’événement étant relativement coté parmi quelques personnalités publiques de la région, le port du loup vénitien y était tout à fait commun, à des fins confidentielles, sinon ludiques.

A ce stade du récit, et compte tenu des mentions de fouet, notables locaux et port du masque, il sera pardonné au moins Kubrickien des lecteurs d’avoir à l’esprit des visions de messes démoniaques baignées de vapeurs surréalistes qui se dissiperaient par endroit pour révéler tour à tour les insoutenables silhouettes d’adolescents pré-pubères, ex-mannequins héroïnomanes, innocents hamsters et autres ratons laveurs, tous à la merci des perversions lubriques d’une poignée de néo-patriciens sanguinaires…

Je m’empresse donc de préciser que la soirée, non seulement ne présentait pas le moindre élément susceptible d’intéresser la brigade des moeurs locale, mais n’aurait même guère ému le moindre monastère catholique digne de ce nom. Plus de cuir que de poils. Plus de martinis que de zizis, et quelques règles assez strictes quant à ces derniers, en excluant l’usage à toute fin autre que décorative, avec ou sans rayures…

Bref, un genre érotique mieux connu dans les milieux amateurs sous le nom de hard lite. Le substitut post-moderne des réunions Tupperware d’antan.

Ainsi Ricardo, s’étant excusé de ce que ses obligations sociales puissent interférer exceptionnellement avec nos habitudes domestiques, nous avait poliment invité, suivant nos inclinations personnelles: soit à nous éloigner pour la soirée, soit au contraire à nous joindre aux festivités où nous étions tous deux cordialement conviés.

Etant d’une sexualité plutôt banale à l’époque, j’avais toujours eu tendance à réserver l’usage du fouet à la réalisation de ma Mousse au Chocolat Maison: pratique dotée d’un potentiel érotique évident, mais néanmoins sans grand rapport avec la situation présente. Pour ce qui est des scénarios plus élaborés, je n’était pas foncièrement contre, mais mon id n’y avait pas encore trouvé grand intérêt. On choisit ses lectures: rarement ses fantasmes…

Par contre chérie, j’adore la garde-robe…

Je suppose que mon goût prononcé pour les pantalons cuirs et vinyles me donne droit à une carte de membre honoraire. Mais, plus que du fétichisme, je crois qu’il pourrait s’agir d’une prédilection bassement vestimentaire pour les vertus callipyges de ces matériaux, certes accompagnée d’un plaisir sensuel indéniable, mais que je n’irai pas jusqu’à placer au rang de sexuel… Exception faite du nombre proprement indécent de mains anonymes que semble attirer le port de ces textiles sur la plus banale paire de fesses… Improbable nivellement de l’égalité des sexes par le bas dont je serais bien le dernier à me plaindre. Mais pour ce qui est de la chambre à coucher: ma priorité serait plutôt d’enlever les vêtements en question, pas de les enfiler. D’ailleurs leur seul inconvénient majeur… Si vous avez un jour essayé de retirer une seconde peau en croco après une nuit à danser le boogie woogie électronique, alors vous savez probablement que quand Jim annonçait que personne n’en sortirait vivant, c’est bien de son pantalon en cuir qu’il s’agissait.

Quoiqu’il en soit, même sans l’opportunité superflue de déballer mon dernier achat en toile de linoléum cousu à même mes jambes, la seule curiosité aurait sans aucun doute suffi à motiver ma présence ce soir là.

Alexandra, comme d’habitude, était d’un enthousiasme désarmant à l’idée de pouvoir élargir le champ de ses expériences culturelles.

Rassurée sur le caractère foncièrement bon-enfant des festivités, elle s’enquit immédiatement de la possibilité d’y procéder à une initiation officielle, faisant la joie de Ricardo, rayonnant de fierté à l’idée de présenter ainsi sa filleule adoptive.

Et donc une semaine plus tard…

En termes de fête du tout West-Hollywood, la soirée était une cocktail-party fort réussie: un changement bienvenu des traditionnels raouts piscinophiles un peu guindés en vogue dans ces quartiers. En maître absolu de l’organisation d’intérieur, Ricardo avait réglé tous les détails: depuis les sofas d’emprunt disposés avec goût dans la salle principale, jusqu’au liseré pourpre de sa chasuble, qu’il avait lui même rajouté à la machine à coudre la veille.

Alexandra, pas plus que moi, n’avait eu de difficultés à recycler sa garde-robe pour l’occasion: vêtue essentiellement d’un corset, payé quelques dollars sur La Cienaga Blvd le mois précédent. et d’une paire de talons aiguilles montants à lanières, générateurs par le passé de bien des malentendus sur ses activités professionnelles, elle était donc « attachée » à l’un des deux énormes piliers de bétons qui se dressaient au milieu du loft.

Plus intéressé par les victuailles que par l’armement, j’étais moi même occupé à la confection de quelque rafraîchissement, engagé dans une discussion avec un adorable couple Colombien, observant d’un oeil la scène et essayant de ne pas éclater de rire quand, en plus des battements sonores de son talon sur le sol en béton, Alexandra se mit à accompagner chacun des coups de fouet de théâtrales imprécations, rendues d’autant plus irrésistibles par le ton irrémédiablement martial que leur donnait son accent teutonique prononcé. Bien sûr, la lanière elle-même n’effleurait guère la délicate peau de l’initiée: les châtiments vraiment sonores étaient réservés au ciment des piliers ou du sol à mi-distance.

Un Moment Kodak, soudain interrompu par la sonnerie de la porte d’entrée, suffisamment bruyante pour être remarquée de tous sans pour autant interrompre la moindre activité.

J’ai précédemment mentionné l’existence de quelques règles relativement strictes: le respect absolu d’une heure limite d’arrivée et de la fermeture subséquente des portes, en était une. Ceci par égard pour les convives présents, mais aussi pour éviter d’importuner les voisins par d’incessants et bruyants va-et-vient à toute heure.

Il était donc fort improbable qu’il ne s’agisse d’un retardataire, mais plutôt de quelque riverain venu se plaindre du niveau sonore indubitablement élevé (une hauteur de plafond vertigineuse assurant à l’endroit des échos dignes d’une cathédrale gothique). Etant le seul des trois hôtes de la maison qui ne soit ni enchaîné, ni occupé à choisir parmi une table couverte de répliques d’instruments de torture médiévaux, je me dirigeai le premier pour répondre. Fort heureusement, il ne s’agissait pas de l’octogénaire sénile du bout du bloc, mais du couple immédiatement voisin avec qui nous entretenions de rares sinon courtois rapports de bon voisinage. Deux symboles vivants de la retraite active qui avaient apparemment choisi d’emménager dans un loft afin de permettre à la femme de s’épanouir dans ses aspirations artistiques. C’est donc avec la plus grande gentillesse et presque en s’excusant qu’ils confirmèrent rapidement que le mur mitoyen portait en effet jusqu’à leur propre appartement les rumeurs de notre « petite soirée entre amis ».

C’est approximativement à la fin de cette phrase, prononcée par hasard dans un moment de silence relatif, qu’un vibrant coup de fouet retentit dans tous le loft, immédiatement ponctué du claquement de talon conventionnel et d’un impérieux « Plus fort », tout deux montant de l’autre bout de la pièce jusqu’à la porte entrebâillée où je me tenais avec mon plus mielleux sourire séducteur de belle mère.

Aujourd’hui encore, je ne saurais dire si les quatre ou cinq teintes de pâleur successives prises par leurs visages démarrèrent à ce moment précis, ou plutôt l’instant d’après, quand je m’écartai machinalement pour laisser passer Ricardo: le responsable tacite des relations publiques de notre maisonnée. Un responsable vêtu ce jour là exclusivement d’un harnachement de métal et de cuir et d’une capeline qu’ont eût facilement imaginé portée en d’autres temps par M. Jack L’Eventreur lui-même.

Allez savoir pourquoi, moins d’un mois plus tard: ils déménageaient.

39 Comments

  1. La suite, sinon je fouette.

    Commentaire by MacTuitui — 27 octobre 2005 @ 1:06

  2. Ca manque tout de même de prises téléphoniques.

    Commentaire by Xavier — 27 octobre 2005 @ 5:25

  3. Énorme…
    Je viens de me faire remarquer par tout l’open space pour mes hurlements de rire quasi hystériques à la lecture de la chute de ce post.

    Maintenant la suite ou j’encule le chien!

    Commentaire by neuro — 27 octobre 2005 @ 7:43

  4. « Etant d’une sexualité irrémédiablement banale »…
    Quelle déception.

    Commentaire by Hardeur — 27 octobre 2005 @ 8:46

  5. Bien mais peut mieux faire. Et attention à l’orthographe qui se relache: deux fautes.

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 5:55

  6. Désolé, mais les prises téléphoniques japonaises sont loin d’être aussi photogéniques que les modèles parisiens. Désolé aussi de te décevoir Laurent, mais je suis sûr qu’avec ton aide je parviendrai à élargir mes horizons…

    Quant à l’orthographe, pour reprendre l’expression de T.S. Elliot:

    Oh, do not ask, « What is it? »
    Let us go and make our visit.

    Autrement dit: ça serait tout de même vachement plus utile de me dire où plutôt que combien, môssieur Briscard. Sinon, on fait ce qu’on peut: les geôles japonaises étant rarement équipées de correcteur orthographique en français, je suis plutôt épaté qu’il n’y en ait pas plus…

    Pour le reste, il vous faut une suite en plus? Non mais vous me prenez pour qui? Un écrivain maudit assujetti à ses pulsions littéraires? Pour la postérité je ne suis pas pressé: j’aurai tout le temps de m’y mettre quand mon foie aura achevé de se désintégrer en même temps que mes dernières capacités érectiles.

    Pour le moment, vous m’excuserez mais j’ai d’autres priorités alors vous attendez sagement la semaine prochaine.

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 6:39

  7. Bon, d’accord. Voici d’abord:

    un changement bienvenue

    et puis aussi:

    le ton irrémédiablement martiale

    Mais, qu’on ne se méprenne pas: dans l’ensemble c’est quand même de haute tenue, comme d’hab’!

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 7:10

  8. Bah voilà! Suffisait de le dire. Tout est corrigé.

    Et pour la petite histoire, les deux mots en question sont des exemples typiques de ma technique d’édition extrêmement peu professionnelle: il m’arrive fréquemment de poster, puis revenir quand j’ai 20 secondes sur divers passages en remplaçant des mots de-ci, de-là sans jamais prendre le temps de lire la phrase complète…

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 7:25

  9. ‘tain, on a l’objet d’la création, l’évolution de la création et en rab’le process d’la création: c’est du Godard sur papier! Mais en plus marrant!

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 7:36

  10. Et encore, cher ami, je vous fais grâce de ce que je fais entre deux séances d’évolution de la création.

    Mais bon, ça c’est surtout parce que j’ai pas envie de finir avec une revendication au droit à la vie privée en forme de katana entre mes omoplates.

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 7:59

  11. Bon, puisque tout le monde s’y met..

    « quelques règles assez strictes quant à ces derniers. »

    « la seule curiosité aurait sans aucun doute suffi… »

    « élargir le champ de ses expériences culturelles. »

    « théâtrales… »

    « irrésistibles… »

    « réservés au ciment des piliers… »

     » l’existence de quelques règles… »

    « le respect absolu d’une heure »

    « bruyants va-et-vient »

    « notre maisonnée »

    « qu’on eu facilement imaginé portée »

    Commentaire by Hardeur — 28 octobre 2005 @ 8:03

  12. Parfait!

    Bon, ben n’hésitez pas à continuer, hein, je suis sûr que ça me motivera à force.

    En revanche, à l’avenir, je me permettrai probablement de retirer vos corrections une fois appliquées, étant donné qu’elles pourraient finir par rendre la zone de commentaires un peu aride pour le lecteur désintéressé de cette belle science.

    Mais je tiendrai les comptes et distribuerai des cookies aux bons élèves à la fin de l’année.

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 8:15

  13. J’aime pas les cookies… Je voulais surtout démontrer au Briscard que son jugement « Et attention à l’orthographe qui se relache: deux fautes » était tout à fait erroné.

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 8:22

  14. Eurk… Maxima culpa, etc.

    “qu’on eût facilement imaginé portée” Imparfait du subjonctif… ou aussi “qu’on eut facilement imaginé portée” au passé simple.

    « que nous eussions facilement imaginé portée »… j’adore.

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 8:27

  15. Pas de cookies? Brownies alors? je les fais super bien…

    Sinon, pour l’erratum errati: notre comité rédactionnel avait rectifié de lui-même… Faut pas déconner non plus: sans menotte et avant le premier gin du soir, je sais quand même reconnaître un imparfait du subjonctif quand on m’en montre un.

    Au fait, tu as des véléités Googlebombesques sur les termes ‘Hardeur’ et ‘Hard Lite’? Parce que si oui, je suis sûr qu’on doit pouvoir t’aider…

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 8:41

  16. J’avoue mon embarras: soit j’ai de la merde dans les yeux, ce qui n’est pas complètement impossible vu mon grand âge, soit les embruns troublent la vue de Monsieur Lite (dit le Dur), mais à part le hasardeux imparfait du subjonctif je ne vois dans la liste ci-dessus aucune faute passable d’une fessée…

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 8:48

  17. Ane que je suis! Ce sont les corrections qui sont indiquées et non les fautes (que je n’avais donc effectivement pas vues)… Je n’ai pas de merde dans les yeux mais bien de la gelée de coing dans la cervelle!

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 8:53

  18. Je vois là au contraire moult motifs à fessage 🙂

    Quant aux véléités Googlebombesques, les liens sont dieu merci en « nofollow ».

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 8:56

  19. Pour y aller vraiment à fond dans la critique destructive, il faudrait aussi revoir vos commentaires, cher dr.Dave :

    …de-ci, de-là…

    …ce que je fais entre deux séances…

    …parce que je n’ai pas envie de finir…

    …étant don qu’elles pourraient…

    …pour les lecteurs désintéressés

    …je tiendrai les comptes et distribuerais

    …sans compter les classiques de la ponctuation françoise : un espace après un signe simple, un espace de chaque côté d’un signe double.

    Pour ce qui est du manque supposé de photogénie des prises téléphoniques japonaises, je n’y vois là qu’un prétexte fallacieux, dissimulant de manière assez peu adroite une fainéantise patentée quant à l’ajout de photos autres que festives sur keitai-log.

    Commentaire by Xavier — 28 octobre 2005 @ 8:56

  20. Laurent: pour le no-follow, ça peut s’arranger…

    Xavier:
    Ah oui, mais alors là, je vous arrête tout de suite: les commentaires sont eux, contrairement aux billets, entièrement couverts par la clause numéro 25 de la Déclaration Internationale des Droits de l’Interweb, qui garantit immunité à tout posteur pressé, dans les limites du raisonnable, en matière de coquilles orthographiques.

    Quant à l’espacement à la française, là je crois qu’on va carrément oublier, parce que 20 ans de conditionnement typographique anglo-saxon ne risquent pas de changer en un jour. On va dire qu’il s’agit du style typographique en vigueur dans la maison.

    Bon, sinon tout le monde, il serait peut-être temps de laisser les drosophiles en paix pour la soirée, hein… D’ailleurs je crois que c’est l’heure de ma tisane…

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 9:27

  21. Hmn, et en passant, M. Xavier, j’ai quelques doutes quant à la présence d’un ‘s’ au futur simple de l’indicatif du verbe ‘distribuer’. Il serait bon de ne pas se laisser emporter dans des élans correcteurs hors de contrôle.

    D’ailleurs, ça me rappelle une veille blague sur Usenet, qui elle même me rappelle qu’il est probablement temps de mettre un terme aux digressions orthographiques pour la soirée.

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 9:39

  22. Je m’alarme du nombre de circonstances où vous avez, cher docteur, fait appel au vocable « drosophile » sur les blogues dernièrement. Pour vous légitimer de rester à la pointe de la pédanterie superfétatoire, j’ose vous instiller de passer à « brachycère » dès que possible.

    Commentaire by Xavier — 28 octobre 2005 @ 9:40

  23. Diptères aussi.

    Commentaire by Briscard — 28 octobre 2005 @ 9:48

  24. « Drosophiles »? Vraiment? Où ça?
    Je vous en prie, ma curiosité est piquée…

    Se pourrait-il que je sois moi même subconsciemment empli de désirs sexuels inassouvis vis-à-vis de ces innocents insectes?

    Commentaire by dr Dave — 28 octobre 2005 @ 9:53

  25. La drosophile copulatrice est peut-être une représentation subconsciente symbolique de tes appétits sexuels. Parce que enculer une pauvre mouche…

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 9:56

  26. (Je rappelle que le chien, c’est Neuro qui l’encule…)

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 9:58

  27. Laurent: seulement si Dave n’écrit pas la suite.
    Et le chien est parti se faire toiletter, donc il va falloir attendre son retour.

    Commentaire by neuro — 28 octobre 2005 @ 10:03

  28. Je ne suggérerai pas de remplacer le chien…

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 10:19

  29. D’autant que de manière toute empirique, tu n’es vraiment, mais alors vraiment pas mon type d’homme.

    Alors Dave, dépèche toi d’écrire la suite, je ne voudrais pas abuser de cette pauvre bête (le chien, pas Laurent).

    Commentaire by neuro — 28 octobre 2005 @ 10:27

  30. (Reprise de la pub Champomy : )

    « Rendez-nous le chien !
    — KY Jelly d’abord ! »

    Commentaire by michel v — 28 octobre 2005 @ 10:53

  31. Notez comme l’auteur a sournoisement fait en sorte que l’on oublie le sujet des prises téléphoniques japonaises. Que c’est malheureux. Pauvre France.

    Commentaire by Xavier — 28 octobre 2005 @ 10:57

  32. Xavier: ça reste dans le domaine de l’emboitage (du plug dans la langue de Dave) tu remarqueras… Donc on n’en est pas si loin.

    Commentaire by neuro — 28 octobre 2005 @ 11:06

  33. « Le motif de la prise dans la photographie homoérotique, symboles d’emboîtements, emboîtements de symboles, Tome 1 (électricité et téléphone) », thèse de doctorat, co-direction de B. Coulmont et U. Phers.

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 11:47

  34. Beuh, personne ne veut me sodomiser. Je boude.

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 28 octobre 2005 @ 11:51

  35. Petit impatient.
    Viens au prochain ParisCarnet équipé de petites ailes sur le dos, et traverse la salle par petits bonds, en faisant « bzzzz, bzzzz! »
    Tu ne seras pas sodomisé pour autant, mais ça rendra l’article du journaliste de garde ce mois-là d’autant plus intéressant.

    Commentaire by Xavier — 28 octobre 2005 @ 11:56

  36. Oui, mais Paris Carnet, c’est mecredi, et mercredi, c’est raviolis. Alors que vendredi, c’est

    Commentaire by Hard Lite (tm) — 29 octobre 2005 @ 12:53

  37. Ouais mais non, je peux pas, j’ai la migraine.

    Commentaire by neuro — 29 octobre 2005 @ 4:25

  38. Les moeurs sont tout de même étranges, selon qu’on se situe d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique….
    Une fois, une seule fois, j’ai « abusé » un samedi soir de plein mois d’août, en mettant le requiem de Mozart un poil trop fort….
    Il faut dire que j’étais cernée par deux fêtes techno dans le quartier et qu’il était impossible d’avoir à la fois la fraîcheur de la nuit et la tranquillité de baies vitrées hermétiquement fermées…
    Tu outrepasses les conventions administrativement admises, tu as un voisin du dessous CRS qui te hait d’une force qui relèguerait Wilma et autres au rayon des plaisanteries…. et tu te retrouves avec 3 cars de flics ches toi… un procès aux fesses, une condamnation ultra minimale (probablement parce que le juge n’arrive pas à croire à l’agression via le Requiem de Mozart même un peu fort !)…

    N’empêche…
    La faible propension du pékin moyen à comprendre qu’à partir du moment où tu vis dans un environnement citadin, cette situation te prédispose à « faire avec » les vies des autres, est quelque chose qui m’ébourrifera toujours…

    Je suis toujours dans le même appartement et, selon des voisins bien informés, mon CRS adoré du dessous chercherait à démménager…
    J’ai pas les moyens de sortir le champagne mais le coeur y est.

    En revanche, depuis 6 mois, j’ai un nouveau voisin de palier qui profite de la vie. Je te rentre à n’importe quelle heure, je te fous un bocson d’enfer, je chante à tue-tête…. et j’en passe !
    Ravie que je suis.
    Il me réveille. Il me gonfle….
    Mais il est vivant et joyeux !

    Commentaire by Fugitive — 29 octobre 2005 @ 5:28

  39. […] Par exemple, quelques semaines plus tard, notre première soirée S&M à la maison… A suivre dans le prochain épisode… […]

    Ping by L’Automne à Paris » La Fête à la Maison — 14 janvier 2008 @ 2:56

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et ignotas animum dimittit in artes