Où il n'est bien sûr nullement question, ni d'automne, ni de Tokyo…
26 octobre 2005
Alors même que j’aborde la rédaction du présent billet, trois options s’offrent à moi – que dis-je: se jettent à mes pieds dans un assaut frénétique de désir inassouvi. Et je ne suis pas homme à refuser une offre équivoque, sauf peut-être à trois heures du matin, aux abords de la rue Saint Denis.
Je pourrais d’une part verser dans la fatuité solipsiste du quidam blogueur qui passe au moins un billet sur cinq à se lamenter du manque de temps/inspiration/névrose/talent nécessaires à l’entretien régulier de son irremplaçable production litéraire, et assure un public largement imaginaire que la vocation ne l’a pas encore quitté et que, oui, malgré de nombreuses pressions politiques, il continuera sans mollir à poster de cinglants articles de fond sur les variations hygrométriques de son quartier.
Je pourrais aussi distraire votre attention par la narration des cocasses tentatives d’écriture qui ont précédé la présente échappée. Et il y en eût. A intervalles régulier. Au moins une fois par semaine: la mauvaise conscience faisant un croche-patte au bon sens, au retour de ces trop rares soirées effectivement suivies d’un retour domestique, je me dirigeai d’un pas décidé vers mon clavier. Reptation décidée, serait le terme exact. Une bonne volonté hélas immanquablement noyée dans la contemplation béate des reflets nacrés de mon outil d’écriture.
Note à tout expérimentateur psychédélique à vocation litéraire: ne pas opter pour le rétro-éclairage électro-luminescent lors du choix de votre clavier. Désactiver l’économiseur d’écran aussi.
Quoi qu’il en soit, l’expérience gagne plus à être vécue qu’à être relatée: nous passerons donc.
Enfin: je pourrais tout simplement faire comme si de rien n’était, vous rappeler si nécessaire vos droits en tant que lecteur, tels que garantis par la Convention Internationale de Genève (approximativement aucun) et passer directement à la suite de mon récit, tenant ainsi pour une fois un engagement au mépris de tous mes principes.
16 octobre 2005
Mon bien-aimé lectorat me faisait récemment remarquer un certain relâchement orthographique dans mon dernier billet, charitablement attribué à un éventuelle état diminué par la consommation d’alcool, voire de ces petites pilules qui font tout chaud ici en bas, et des gros trous là en haut.
Evidemment je pourrais jouer la carte linguistique, et me draper dans mon impécable maîtrise du dialecte en vigueur Outre-Manche, mais pour être honnête, même le plus abruti des fans de football peut écrire un anglais à peu près irréprochable. Alors que dans le cas de la langue française, il est légitime de se demander s’il sied à l’honnête homme de la pratiquer, tant elle regorge de mots à la graphie aussi chafouine qu’irrégulière. Bref, je l’avoue sans honte, l’orthographe française n’est pas la discipline où je brille le plus. Je m’empresse de tempérer cette confession en précisant que, à l’aune du standard post-scolaire moderne, je suis la réincarnation de Georges Perec. Mais sinon, c’est vrai, j’ai toujours eu du mal avec ces satanés doublement de consonnes intempestifs qui défient toute explication philologique sensée. Je voudrais pas polémiquer, mais du coté de Shakespeare, les manuels de conjugaison tiennent en trois pages et on écrit les mots comme ils se prononcent: ça fait gagner pas mal de temps.
Et je ne vous parle même pas des champs de mines plantés dans le seul but de réduire en charpie l’innocent promeneur linguistique à coup de « dictionary/dictionnaire », « address/adresse » et autres « apartment/appartement »… Il faudrait peut-être arrêter un jour de laisser à des émules de Bonaparte et Nelson le soin de figer leur langue respective d’un commun désaccord.
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14 octobre 2005
Plus ça va, plus ce blog s’écarte énormément des valeurs fondamentales du blogging. A savoir: masser mon ego en racontant ma vie à des inconnu(e)s et en économisant sur mes frais de psychanalyse.
Le problème, c’est que des blogs de thérapie de groupe, j’en ai déjà deux, et j’ai horreur de me répéter, fut-ce dans des langues différentes. Donc pour tout ce qui concerne mes fascinantes aventures au pays des distributeurs automatiques de petites culottes, j’ai peur qu’il ne vous faille aller les lire en version originale pour le moment.
À défaut, j’ai décidé de déterrer quelques souvenirs de ma folle jeunesse sous le doux soleil de Californie (d’autant plus doux qu’il a pas mal de couches de dioxyde de carbone à traverser pour taper sur les trottoirs de Sunset Blvd). Un choix essentiellement motivé par le statut de prescription couvrant la plupart des faits relatés et devant a priori me préserver de tout risque de poursuite au pénal. Pour bien faire et rester chronologique, j’aurais probablement du commencer avec les années Londres, mais là, pour le coup, mon avocat m’assure qu’il vaut mieux encore attendre quelques temps avant de commencer à balancer le nom de tous les show-bizzeux pour lesquelles mes responsabilités de serveur de l’étage V.I.P. relevaient autant sinon plus de la géométrie conique et du maquettisme ferroviaire poudreux que de la concoction de vodka-martinis.
En conséquence, je pense qu’une rapide introduction scénique des principaux protagonistes ne pourra que bénéficier à la clarté des bien pauvres anecdotes qui, n’en doutez pas, deviendront un thème récurrent de ce blog en attendant mieux:
Mise en Situation Temporelle
Située aux jours heureux de l’entre-deux-Bushs, l’époque précise du récit importe peu. Par intérêt historique, on pourra tout de même mentionner que les seules explosions de bulles de silicones à déplorer sont encore limitées aux cliniques privées d’Orange County. Le recrutement pour le poste d’Ennemi Juré des Etats-Unis bat son plein: depuis la décennie précédente et la défection du Rouge Mangeur d’Enfants, la position reste vacante malgré quelques brefs intérims menés de plus ou moins bonne grâce par Saddam Hussein. Les Terroristes n’ont pas encore eu le mauvais goût de venir laver leur linge sale à coup de Boeings 747 sur le sol New Yorkais… Et il est par conséquent encore possible d’atterrir à LAX avec son coupe-ongle ou trois grammes d’échange culturel dans les chaussettes sans finir à Guantanamo. Les vêtements se portent avec des trous si vous habitez Seattle, avec des taches douteuses si vous êtes stagiaire à Washington. L’insouciance règne. La vie est belle en technicolor et en son THX.
Mise en Situation Spatiale
Le fief de West Hollywood ne serait pas sans rappeler à nos lecteurs parisiens une sorte de quartier du Marais, à condition de remplacer les charmantes petites ruelles d’icelui par des autoroutes quatre voies. Sinon, le peuplement de la région s’est fait de manière assez similaire: comptant un fort pourcentage de juifs immigrés d’Europe de l’Est d’un coté, mais aussi en compétition serrée avec San Francisco et Palm Springs pour le titre de plus grand fan-club local de Judy Garland et Liza Minelli. Le candidat idéal à l’implantation sera donc à la fois gay et ashkénaze. Et riche de préférence.
Ce qu’il faut retenir: A West Hollywood, on ne dit pas: « vieille peau cinglée qui garde les dépouilles de tous ses chats dans un congélateur à la cave », on dit: « riche excentrique ».
La Distribution
Mais quels sont les délicieux personnages qui vont agrémenter cette fresque épique de la vie d’un Européen en Californie du Sud?
Tout d’abord il y a bien sûr:
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6 octobre 2005
C’est pas pour me vanter, mais je ferais un piètre critique litéraire.
D’abord, parce que je sais lire, et l’on m’a assuré que cela constituait une tare rédhibitoire dans le milieu.
Ensuite, parce que malgré des opinions tranchées à l’égard de l’ensemble de la production artistique de mes contemporains, j’arrive difficilement à en formuler avec exactitude les raisons communicables à un quelconque interlocuteur. Mes goûts et dégoûts sont souvent viscéraux, mais rarement argumentés de manière convaincante. A ma défense, chez la plupart des gens, défendre un livre se fait essentiellement par l’exposition de faits sans rapport ou de syllogismes creux (« elle a couché avec untel », « il parle super bien à la télé », « sa photo sur la quatrième de couv’, elle est à tomber par terre » etc). Plus l’auteur est récent et médiatisé, plus les arguments sont stupides. Rien de plus navrant que les contorsions intellectuelles du branché qui tente de donner une caution artistique à ses lectures grégaires.
De Houellebecq, je n’ai lu que Plateformes et les Particules Elémentaires; l’insipidité de son style et un sentiment indéfinissable d’agacement extrême me firent refermer ce dernier avant la fin du troisième chapitre. Et justement, ce qui est étrange dans la répulsion que m’inspirent l’oeuvre et son auteur, c’est que j’ai toujours eu du mal à en définir les raison précises.
De prime abord, pourtant, nous partagerions bien quelques vues sur la médiocrité du genre humain. Nous semblons détester dans la même direction: Il exsude de Plateformes un certain mépris du petit-bourgeois cadresupérien qui s’en va barouder dans les Club Meds les plus reculés de la planète histoire de tromper l’ennui et si possible sa femme avec de la marchandise locale bon-marché… Un mépris que je ne saurait renier, même s’il me semble y discerner pas mal de complaisance aussi. Du coté des goûts, en revanche, il m’est bien plus difficile de m’identifier aux engouements de cet homme. Ou plutôt, son engouement, puisqu’il n’en existe qu’un: le cul. Or j’ose espérer que même dans mes fantasmes les plus inavouables, on ne trouve guère de cet érotisme Harlequin de supermarché campagnard qui lui tient guise de libido.
Et puis au fil de conversations, je me suis aperçu que toutes les réponses au pourquoi de ma haine se trouvent directement dans les arguments de ses défenseurs.
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29 septembre 2005
Je sais, en principe ça se fait pas, de faire une entrée rien que pour répondre aux commentaires. Mais je suis comme ça: sous des dehors de classiciste inamovible, se cache un iconoclaste irrévérencieux qui n’a jamais eu froid aux yeux (j’écoutais du Lou Reed et citais Jim Morrison dans mes Doc Marten vertes à même pas quatorze ans: prends ça, conformisme pré-adolescent primaire!). Et puis surtout, je sais pas vous, mais moi je vais jamais vérifier si quelqu’un a répondu à mes commentaires sur le carnet d’un autre. C’est pas que ça m’intéresse pas, mais bon, on n’a qu’un stock de neurones limité, surtout quand on a passé la plus grande partie de sa jeunesse à les détruire dans la drogue et l’alcool, donc c’est pas facile de se souvenir de tout. Mais pour la suite, c’est promis, ça restera dans les commentaires, grâce au tout nouveau plugin d’abonnement par e-mail qui ira vous embêter jusque dans votre boîte-aux-lettres pour vous tenir au courant. Bon sang, encore une promesse sur ce blog et je suis prêt à démarrer une carrière politique.
Alors voilà, d’abord, il faut que je fasse une petite confession, histoire de me libérer la conscience et de rassurer un peu ceux qui ont (hypocritement?) exprimé leur surprise à l’annonce de ma ligne éditoriale: cul et violence il y aura, certes, mais il est possible que je me soit avancé un tout petit petit peu de rien du tout quand j’en ai fait le thème exclusif des pages à venir. J’admet avoir cédé à la tentation ô combien irrésistible de créer l’effet d’annonce par des moyens bon marché, limite racoleurs, peu dignes d’un successeur de Voltaire qui s’est tapé à une époque toute l’Ethique de Spinoza en latin (oui, enfin c’était surtout pour impressioner mes camarades, afin de me taper tout autre chose. De toutes manières: je comprenais pas une ligne sur trois).
Mais c’est pas ma faute non plus: je faisais que suivre les conseils glanés dans le très intéressant guide du « blog comme vecteur de propagation médiatico-marketing dans le cadre d’une synergie technologico-putassière de mon sphincter avec votre compte en banque » (c’est paru aux éditions Trashs de Minuit, je vous envoie le PDF pour 10 euros plus frais de port). J’avais sauté le chapitre qui explique que, pour faire « trash », le cul et la violence c’est complètement dépassé: il faut faire des comptes-rendu des feuilletons télévisés de la veille (des feuilletons « trash », hein, sinon ça marche pas) en mettant des vignettes pour illustrer. Ca, ça va être vachement dur, parce que même s’il y a bien des émissions plutôt poussées par ici, le soir à la télé, je suis d’habitude bien trop occupé par mes recherches scientifiques (« Et le valium, ça se dissout dans la Skyy? », « Qu’est-ce qui se passe si on laisse du Red Bull à sécher sur le réfrigérateur et qu’ensuite on le réduit en poudre pour le renifler avec une paille? », « Et le chat, est-ce qu’il aime le Red Bull? »… que de la science, je vous dis) pour pouvoir regarder et donner des comptes rendus le lendemain. Bref, j’ai peur de ne pas être taillé de l’étoffe dont on fait les blogueurs trashs, mais je ferai de mon mieux.
Puisqu’on parle cul, justement:
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26 septembre 2005
Le problème avec l’écriture en général, c’est les lecteurs.
C’est pourquoi j’ai décidé de commencer simple. C’est à dire sans lecteur. On ne peut jamais faire trop simple quand on écrit.
Surtout quand il s’agit de trouver une entrée en matière à sec, comme ça.
C’est vachement dur les introductions, tout bon commentateur contemporain vous le dira: il faut réussir à capter les neurones d’un public rendu extrêmement exigeant par le niveau de qualité de l’offre télévisuelle moderne (il parait qu’il y a des rediffusions de La Ferme Célébrité au moment même où j’écris ces lignes) et simultanément justifier sa raison d’écrire, sujet chiant par excellence. D’ailleurs, sur ce point, c’est pas tellement du jeu: est-ce qu’on a déjà vu un animateur télé, lors de la première, vous expliquer pourquoi les gourmettes pensantes de la chaîne ont jugé nécessaire de donner un budget et un créneau horaire à leur dernière flatulence matinale du moment?
« Pas assez de batailles de nains hydrocéphales en string panthère. Produire plus de batailles de nains hydrocéphales en string panthère. »
[…]
« En 1936, Heidegger s’interrogeait sur la conception Nietzschéenne de la Volonté de Pouvoir comme vecteur de la poursuite artistique… Tout de suite, les batailles de polochons de quinze adolescent(e)s pré-pubères: un combat à mort pour savoir qui aura le droit de masser les testicules de Johnny Halliday en direct lors de son prochain concert. Envoyez un SMS par minitel au 3646 pour voter. »
A la réflexion, peut-être que la notion de justification de la démarche artistique est légèrement tombé en désuétude. Cela ne m’étonne guère d’ailleurs. Le déclin de notre société et l’abandon des valeurs de savoir-vivre qui en ont assuré le rayonnement de tout temps, n’est hélas plus à démontrer: il n’est pas rare aujourd’hui de croiser la route de jeunes femmes marchant tête nue et sans corset, il n’est plus considéré comme un faux-pas majeur dans les salons parisiens de sauter l’étape du baise-main avant pénétration anale, j’ai même entendu dire que certains juifs avaient maintenant le droit de vote en France.
Justifions, donc:
Me complaisant dans la publication de mes écrits en seule langue anglaise, agrémenté de très occasionnels décrochages régionaux, je n’avais guère ressenti jusqu’à présent la moindre nécessité de consacrer une part plus substantielle de mes activités pseudo-littéraires à la langue française. Il fallut l’aide précieuse d’un ami pour me faire prendre conscience que ma maîtrise d’icelle avait, au cours des années, inexorablement décliné pour atteindre un niveau des plus alarmants. Le caractère anormalement laborieux de mes récentes incursions épistolaires dans cette langue n’étant pas sujet à apaiser mes inquiétudes.
Seule la pratique rend parfait, comme l’expliquait si bien l’Etrangleur de Boston – dont les premières tentatives en la matière laissaient beaucoup à désirer – et c’est donc tout naturellement vers vous, hypothétique et techniquement non-existant lectorat, que je me tourne afin de rendre témoignage de ma nouvelle résolution linguistique.
Entendons nous bien: point n’est besoin de m’envoyer encouragements ou compliments sur mes louables efforts en la matière. Bien qu’ayant un peu de mal avec les derniers développements lexicaux de l’Académie Française, je compte néanmoins le français comme l’une de mes langues maternelles. Très maternelle même, puisque c’est à ma douce et tendre génitrice que je dois une prédisposition atavique pour la gastronomie batracienne et un goût pour la littérature française des 3 derniers siècles. En revanche, le fait d’avoir passé plus d’années de ma folle jeunesse occupé à compter les lémuriens malgaches ou les moutons du Yorkshire qu’à converser avec mes semi-compatriotes au sang tricolore – délaissés en des temps plus récents pour la compagnie des pinipèdes San Franciscains et des félins Tokyoïtes – a contribué à creuser un écart d’aisance inopportun bien qu’a priori indécelable à l’écrit, dans l’usage de cette langue.
Par exemple, comment pourriez vous savoir, innocent lecteur, que je viens de passer plus d’une demi-heure à chercher vainement une traduction satisfaisante de l’adjectif « tone-deaf », quelques paragraphes plus haut. Imaginez la frustration de l’auteur pusillanime en quête perpétuelle du mot exact et ajoutez-y le désespoir impuissant du traducteur face aux limites de son art: on a vu artiste se suicider pour moindre prétexte.
C’est donc avec l’espoir secret de triompher de ces difficultés que je m’engage sur la voie bloguistique francophone.
Maintenant que l’on a couvert le Pourquoi de l’auteur, reste à couvrir le Pourquoi du lecteur. Autrement dit: pourquoi consacrer à la lecture de ces lignes un temps précieux qui bénéficierait tout autant à des ébats – reproductifs ou non – avec votre compagne, compagnon ou animal de compagnie favori(te)…
Pour cela, j’ai puisé mon inspiration directe dans les commentaires du bien trop regretté André Malraux, dont ni le piètre talent littéraire, ni une quelconque aptitude sexuelle au dessus de la moyenne, ne semblent pouvoir justifier son ascension politique fulgurante sous la Vème République: preuve qu’à défaut d’autre chose, il ne devait pas être si con. Malraux, donc, écrivait que la destinée humaine pouvait se résumer à ses deux humeurs caractéristiques, en dehors desquelles nulle littérature digne de ce nom ne pouvait exister: le sperme et le sang… Eros, Thanatos, tout ça.
Rapidement, je récapitule pour ceux de mes lecteurs dont je sens vaciller l’intérêt déjà faible que leurs prêtent les dernières recherches en clickologie internètique:
Dans ce blog, on va parler de violence et de cul.
Bien entendu, ma nature discrète et raffinée me portant à une certaine modestie vis-à-vis des aventures de mon propre cul, je serai contraint d’étaler au grand jour les frasques des membres directs de mon entourage, avec une absence de scrupule à la mesure de leur incapacité à lire la magnifique langue dans laquelle je m’exprime présentement.
Pour la violence, je sais pas encore. Mais je possède un hamster nain et une superbe collection de couteaux de cuisine japonais: on pourra toujours improviser plus tard si nécessaire.
Bon, tout cela aurait probablement pu se résumer à un simple « Bienvenue dans mon humble demeure », mais je fais super mal Bela Lugosi en français avec l’accent roumain.